Dans notre métier, il nous arrive souvent de rencontrer des personnes en colère, ou qui ont peur, car un nouveau projet arrive, et donc du changement.

Mais toutes ces émotions, d’où viennent-elles ?
Et comment s’expriment-elles réellement ?

L’opinion générale dit « c’est le cerveau qui commande », mais pourtant nos sens proviennent de tout notre corps. Par contre, toutes ces informations sont envoyées à notre cerveau, qui traduit et nous parle. Il s’agit de l’intelligence émotionnelle (wouha c’est beau la recherche !). C’est le plus difficile : la traduction faite du langage du cerveau.

Pour cela, il faut savoir que nous avons 4 émotions principales qui sont la peur, la colère, la joie et la tristesse. Si je ressens l’une de ces émotions (= MESURE faite par mon corps), alors mon cerveau me demande d’AGIR (= revient à une émotion où je me sens bien)

Cours de traduction des émotions

Lorsque je suis en colère, l’émotion COLERE ne me dit pas de crier

« P*****, une fois de plus t’as pas mis tes chaussures de sécu ! »colere

En réalité, elle transmet le message suivant : « j’ai besoin que tu respectes mes valeurs, partagées avec les valeurs de l’entreprise » ici par le respect du port des EPI. Il est difficile de s’écouter, et une colère se répercute souvent sur d’autres personnes : « Non mais là chui énervé. Celui qui me parle il va s’en prendre plein la tronche »

Pourquoi ? Car lorsque nous sommes en colère, notre organisme produit une hormone nommée cortisol. Une concentration dite normale dans l’organisme c’est bien. Et comme toute les bonnes choses, il ne faut pas en abuser. Si nous effectuons un parallèle avec l’alcool (dans la liste des bonnes choses), pour deux verres de vin, mon organisme a besoin de 2h pour évacuer. Eh bien, pour 1 minute de colère, mon organisme aurait besoin de 1h pour revenir à l’état normal.

Lorsque je suis triste, l’émotion TRISTESSE ne me dit pas de pleurnichertristesse

« Non mais le projet (renifle) , tu changes d’avis tout le temps, … (snif), … il a dit ça mais toi tu dis l’opposé, … je suis perdu »

En réalité, elle voudrait dire clairement : « J’entends des informations différentes, veuillez m’éclairer s’il vous plait ». Car à ce moment-là, le corps et l’esprit ne savent plus dans quelles directions aller : les informations sont contradictoires et ne me permettent pas d’AGIR pour avancer et progresser. Dans ce sentiment de frustration, c’est alors la tristesse qui s’exprime afin de faire changer les choses.

Lorsque j’ai peur, l’émotion PEUR ne me dit pas de partir en courant, bras en l’air en hurlant

« AAAAH AHA AHHAH AHAHHAHAHHAHAAAAAAAAA »peur

En réalité, elle transmet le message suivant : « si tu ne réagis pas face à cet ours, il pourrait t’arrive
r quelque chose ». 
De plus, des études montrent que seulement 8% de nos peurs sont fondées sur de réelles menaces. Donc toutes les autres peurs, « c’est dans la tête » (et pas dans le cerveau).

Reste une émotion : la JOIE

joieEt comme montré dans le dessin animé Vice Versa, c’est notre émotion de base. Donc, lorsque notre cerveau nous parle pour de la colère, de la peur ou de la tristesse, c’est pour nous pousser à AGIR afin de revenir vers notre état naturel : l’émotion de joie. La neurobiologie montre que c’est l’émotion que notre cerveau essaye de reproduire en permanence. Et nous pouvons le mesurer très facilement : le sourire. Et là, effet de magie ! Lorsque je souris, mon organisme produit de la sérotonine et de la dopamine. Et ce doux mélange (de drogues ?) me donne un sentiment de bonheur !

CONCLUSION

Une aide pour les jours à venir ? Un mode opératoire ?

  1. MESURER l’état actuel ⇒ quelle est l’émotion qui est en moi ?
  2. DECIDER de l’action à faire ⇒ quelles sont les possibilités qui s’offrent à moi ?
  3. AGIR pour réaliser l’action décidée ⇒ je reviens à l’état de base : la joie

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